FRICHE COLLECTIF

IN & OUT dans les rue de Genève, sur ses places, dans ses souterrains et ses vitrines. 

HISTORIQUE

Des idées, des désirs, des questionnements et le besoin de les partager, de rester en liens, ont ainsi fait surgir d’une manière quasi « organique » la mise en route de micros-performances, comme en écho à l’épidémie COVID19 et au confinement qu’elle a fait s’installer.

C’est ainsi que FRICHE COLLECTIF est né. Très vite il a pris des bras, des jambes, des mots et des idées lui sont venues : il a pris corps et tout naturellement il s’est mis en marche.

Dans notre travail, le corps est un medium, un complice primordial pour s’adresser à nos semblables, pour toucher d’autres corps, de chair et d’os et nous croyons que ces besoins restent primordiaux même en cet état de confinement. Nos corps sont des territoires pétris de désirs, de souffrances, de plaisirs, à venir, d’envies de jouer, de besoins de bouger auxquels il faut répondre sinon eux-mêmes vont nous emprisonner, nous confiner pour de bon.

Il y a également une forme de résistance à ne pas gommer ces besoins, à persister à les faire entendre de voix vive, à travers des corps en actions directes.

Avec ces performances, nous donnons une place prioritaire aux énergies de jeunes gens qui, dans la poursuite de leurs explorations artistiques, s’interrogent sur le monde actuel et se projettent dans des interactions qui invitent, convoquent au partage, au rassemblement.

Ce confinement nous traverse de manière brutale, nous chamboule et en même temps, il nous ramène à des endroits que nous connaissons ou re-connaissons de nous-mêmes, et qui peut-être étaient restés jusqu’ici « confinés » ?

Avec FRICHE COLLECTIF, nous retrouvons aujourd’hui une nouvelle vigueur et rigueur pour aborder des choix, des attentions, des imaginations et des changements qui s’imposent et qui amènent avec eux une intense activité et de nouvelles respirations. C’est plaisant, ça élargit la vue au-delà de cet état de confinement qui déconstruit, démonte en même temps qu’il nous fouette, nous pousse à en sortir, à repousser les frontières, à nous ouvrir !

Calendrier des temps covidiens

 

Printemps 2020 IN&OUT : premières infiltrations performatives dans les rues, sur les places de Genève ; elles sont brèves, tendues, sauvages et soutenues par l’énergie du happening.
Eté 2020 elles ont laissé place à celles de OUT&OUT, un ensemble de trois épisodes pour un projet mandaté par la Ville de Genève pour un Eté Ré-inventé 2020. Fidèle au public de la rue, FRICHE COLLECTIF n’a rien perdu de son audace et grâce à des moyens supplémentaires, il s’est renforcé pour offrir un véritable festival d’arts vivants avant que ne se referment les portes des lieux culturels.
Automne-hiver 2020-2021 les explorations continuent, elles s’infiltrent dans les espaces du Vélodrome qu’elles prévoient d’animer une 1ère fois en novembre puis en décembre. Avant Noël, trois espaces vitrés sont prêts à les accueillir pour un week-end de répétition in progress : ceux de La Réplique et du Théâtre St-Gervais, ceux du FMAC dans l’ensemble de la Codha-Jonction, et ceux du futur Bongo Joe, voisin de Halle Nord en l’Île, qu’ils soient tous chaleureusement remerciés pour leur réponse enthousiaste. C’est finalement les vitrines de Bongo Joe qui sont choisies et qui accueillent RETOUR D’ETRENNES les 9 et 10 janvier 2021 pour deux séances de répétition avec chaque fois une quinzaine de performers, plasticien.ne.s, scénographe.s, photographe et vidéaste, cuisinier. Le IN des répétitions est diffusé sur le OUT de Radio40 qui nous a confié son application pour cette expérience (+ images du week-end). Ces RETOURS sont fructueux, anguleux parfois, intenses toujours et évidemment nécessaires pour retrouver, conserver l’énergie propre à la création d’un art vivant
Un mois plus tard, rendez-vous avec la même dame bise noire pour une infiltration dans la vitrine voisine : celle de Halle Nord qui accueille l’artiste plasticien Andreas Kressig avec CLOUD FLAT. C’est pour le finissage de cette exposition, le 13 février de 19h à 21h, qu’une horde composée de quelques étudiant.e.s de l’Ecole des Teintureries de Lausanne viendra s’infiltrer aux côtés de FRICHE COLLECTIF pour occuper un appartement surréaliste, avec puits dans le Rhône et lumières filantes. Avant sa fermeture, il se prêtera aux imaginations débridées, aux improvisations folles de ces squatters qui feront de lui un complice vibrant et festif, la température monte et une fois de plus FRICHE COLLECTIF se joue du temps qu’il fait !
17.04.21. MOBCULTURE par FRICHE COLLECTIF FRICHE COLLECTIF répond à l’appel lancé par des étudiant.e.s des Teintureries à participer à une Mobilisation culturelle pour continuer à faire exister les arts vivants et leurs acteur-ice.x.s, à transformer la rue et l’espace public en lieux de jeu, de poésie, de rencontre.


 

DANS LES RUES DE GENEVE

LES LUNDIS IN&OUT DE GUIDOLINE

RETOUR D’ETRENNES

PROJETS CONNEXES